La nouvelle de la mort de Mme. votre sœur m’ a extrêmement agite! Cette jeune et belle femme devoir quitter son foyer domestique qui lui a offert tout ce que la vie rend heureuse et agréable. Qui prend soin de ses enfants ? Ces pauvres filles, rien ne leur rem-place plus la mère.
Comment se porte votre Louise, il y avait un temps à l’elle fût aussi souffrante ? Sofie comment vat elle ? Marie se porte t[?] elle bien ? Il y a quelques semaines qu’ Emilie on a écrit, elle se plaît à Brescia, et le climat convient à elle et à sa famille.
N’avez-vous pas quelques nouvelles de Mauerkirchen, de Bacheim, ou de Ziegler ? Tout m’intéresse ici où je suis plus isolée que jamais. – La pauvre comtesse de Seeau[?] est elle avec son petit fils à Linz ? Marie Gustian[?] est elle mariée ? – Je me rappelle bien souvent Mlle. Haslacher, vient-elle souvent vous voir ? Faites-lui donc mes compliments. Je vous prie de faire mes compliments à M. votre époux, qui a en la joie de voir M. son frère général, quoique je n’aie pas le bonheur de le connaître. J’y prends le plus vif inté-rêt.
Adieu mon amie, traitez-moi selon ce que je ne dis pas, puisque maintenant je dis si peu.
Votre Fanny Strobl